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L’industrie du bois

 Le scieur de long

Scieurs de long

Le métier de scieur de long a été très prospère jusqu’au début du XXème siècle.
Comme pour beaucoup d’autres, la modernisation l’a fait disparaitre au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Tout d’abord sont apparues les scies à ruban qui fonctionnaient à la vapeur, puis à l’électricité.
L’apparition du camion permit de transporter les billes à la scierie où elles étaient ensuite débitées.
Le scieur de long travaillait plusieurs espèces de bois suivant la demande des clients.
Il s’agissait souvent de chêne, de hêtre ou d’orme. Le châtaignier était utilisé pour les charpentes car il a la propriété d’éloigner les insectes. Le cœur du tronc était utilisé pour produire les pièces importantes pour les charrons.
Après avoir été abattu, l’arbre est d’abord débité avec le passe-partout (scie à deux poignées avec une large lame), puis il est équarrit avec une hache à peler. Les lignes de coupe sont tracées avec une simple corde trempée dans un mélange de cendres et d’eau .
La coupe va pouvoir commencer. Il faut alors hisser le tronc sur la chèvre (aussi appelée mouton ou chantier) .
Commence alors le va-et-vient de la scie ; le "chevrier" tire la scie vers le haut, le "renard" scie le tronc en redescendant. On procède ainsi pour toutes les lignes précédemment tracées, puis on retourne le tronc et la même opération recommence pour l’autre moitié. A un ou deux centimètres de la fin, la coupe est arrêtée. les planches se séparent d’elles-même lorsque le tronc est jeté à terre.

 Les scieries

La scierie

Au début les scieries fonctionnaient avec des turbines à eau. L’eau descendait de l’écluse par un tuyau qui l’emmenait sur la roue à turbine qu’elle mettait en rotation. Cette même roue faisant tourner un volant. Celui-ci est relié par une courroie croisée à un autre plus petit, qui tourne donc beaucoup plus vite que le grand et actionne la scie.
Après les moteurs électriques ont pris le relais.

 Le débardage

Transport avec les boeufs

Au début, au cœur des forêts, ce sont les attelages de bœufs qui s’activent à extraire le bois . Les bœufs ont connu des utilisations de plus en plus variées. Le cheval, plus mobile, plus rapide, les remplace progressivement dès la fin du XIXe siècle.

Le moteur mettra plus de temps à s’imposer au sein même des forêts. C’est surtout à partir de la seconde guerre mondiale que les tracteurs et camions porteurs vont prendre l’avantage sur les chevaux de trait.
Comme les bœufs, les chevaux laisseront à leur tour la place aux machines.
Ils seront encore utilisés dans les zones de basse et moyenne montagne où les terrains accidentés et les zones difficiles d’accès expliquent en partie le maintien du débardage à cheval .

A partir de 1970, la traction animale en forêt a pratiquement disparu.

Le cheval effectue un retour sensible à partir des années 1980.
Plus écologique il est de nouveau utilisé dans certaines zone difficiles d’accès.

 Le transport

Transport Giraud

Au début les bœufs ont assuré le transport du bois puis comme pour le débardage le cheval a pris le relais.
Sont venus ensuite les camions de plus en plus puissants.
Le transport du bois fait aujourd’hui partie intégrante de l’activité de la vallée.

 Les charpentiers

Le métier de charpentier remonte à la nuit des temps. Joseph n’était-il pas charpentier de Nazareth ? Les égyptiens connaissaient déjà les outils du charpentier et les charpentes romaines se montaient déjà avec des tenons et des mortaises.
Le terme de charpentier voit le jour au XIIIème siècle.
Le métier va atteindre sa plénitude au XVème siècle.
De nos jours le lamellé-collé est devenu le matériau des grandes charpentes. Mais on trouve encore en France beaucoup de charpentiers qui travaillent avec les méthodes ancestrales transmises par les Compagnons.
Les meilleurs bois sont réservés à la charpenterie. Tout d’abord le chêne, le roi des arbres, très solide et ne pourrissant pas, mais très lourd. Ensuite le châtaignier, le préféré, dans lequel ni ver, ni araignée ne se mettent. Enfin le sapin , léger et moins onéreux, pour les solives et les poutres.
Le bois est abattu lorsque la sève ne monte plus, c’est-à-dire à partir de novembre jusqu’en février, et, toujours selon les anciennes croyances, à la lune décroissante. Il doit avoir un fil le plus droit possible, sans nœud et avec très peu d’aubier.
Le bois doit être coupé très longtemps avant son utilisation.
Le travail commence par l’équarrissage des troncs qui se fait à la hache ou à l’aide de la doloire, la finition étant faite à l’aide de l’herminette. Autrefois, les troncs n’étaient pas sciés en long car le bois ne manquait pas et par commodité on pouvait éviter un sciage.
La construction était, en général, effectuée sur le chantier et non pas dans un atelier. Le charpentier traçait le dessin de la charpente sur le sol avec de la craie, une ficelle, un compas et une fausse équerre pour reporter les angles.
Pour creuser les mortaises dans les poutres, le charpentier utilise la bisaigüe, une longue lame, pourvue en son milieu d’une poignée et aux extrémités en ciseau d’un côté et en bédane de l’autre. Le guillaume servait à faire des feuillures droites. Le charpentier utilisait aussi les outils du menuisier : gouge, ciseau à bois, plane.

 Et à Vocance

Tous ces métiers et quelques autres ont été, et sont encore, pour certains, exercés sur notre commune.
Le bois a toujours joué un rôle important dans l’économie de la vallée.
Ce secteur fait encore travailler aujourd’hui de nombreuses personnes.
Quatre scieries sont toujours en activité, La scierie Borne frères, la scierie Bonnet, la scierie Sassolas et la scierie Mourier.
Le débardage fait également parti des métiers qui subsistent.
Par contre il n’y a plus de menuisier, le dernier était Jean Bouchet qui avait sa menuiserie à la place de l’actuelle salle Bouchet.
Les charpentiers ont aussi disparu de notre village. Après la seconde guerre mondiale ils travaillaient chez Auguste Sassolas, qui prit la succession,en 1945 de Joseph Besset devenu célèbre pour la création du car isobloc et de RVI

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